Les voix résonnent dans les rues. Des bourdonnements grandissants dans une ruche qui recommence à peine à retrouver son rythme quotidien. Il ya cet homme en costume sur-mesure qui, son café à la main, appel un taxi d'un signe de bras pour se rendre au travail. Il y a cette femme sur le chemin de l'école, un enfant dans chaque bras et un autre sur ses talons qui craint d'arriver en retard comme chaque matin. Il y a ce vieillard assis sur le pas d'une porte, enroulé dans une couverture miteuse et qui attend que la bonté des gens lui permette d'avaler un bout de pain pour la journée. Il y a ces buildings, ces métros, ces routes, tout ce décor et ces allées où la population grouille de nouveau et retourne à ses activités. Il y a bien longtemps que Gotham n'a plus été comme ça. Comme une ville normale. Bien sûr, il y a toujours des trucs qui se trament. Les chiens ne font pas des chats. Mais, depuis la reconstruction et l'élection de Clarice Reynolds, c'est comme si chacun y mettait un peu du sien pour ne plus retomber aussi bas.
Malheureusement, sous un autre aspect, ce calme n'est pas anodin. Les criminels se cachent oui. Mais pour combien de temps ? Tout le monde craint leur retour. La drogue ICE, les guerres de gang et le nouveau Batman s'arrachent les gros titres des journaux. Tout le monde ne parle que de cela et personne ne réussit à l'expliquer, même pas la police qui se retrouve surchargée à cause de l'enquête du stupéfiant. Il y a aussi le 50ème anniversaire du Golden Globe qui annonce de grandes festivités. On l'aura prévu, 2017 ne fait que commencer et s'impose déjà comme une année de gros changements. Il n'y a plus qu'à espérer qu'ils soient plus joyeux que désastreux.